Mes plus beaux souvenirs, ce sont les nuits de Noël : même quand on n’y habitait plus, on se réunissait chez Prégardien vers 9 heures du soir. Ensuite, on partait tous ensemble à la messe de minuit. A cette époque, il fallait être à jeun pour pouvoir communier ; on n’oubliait pas, au moment de partir, de déposer sur l’appui de fenêtre, à l’extérieur, du pain et une cruche d’eau.
Quand on revenait de la messe, on mangeait un morceau de ce pain et on buvait un verre de cette eau qui étaient supposés avoir été bénits par un ange, à minuit ; ensuite, on mangeait des bouquettes tous ensemble. Mon père, qui était policier, sortait dans la cour tirer quelques coups de feu en l’air, c’était la coutume à l’époque.
Je ne me souviens pas de repas pantagruélique et interminable , comme c’est souvent le cas actuellement.
Ensuite,… il n’y a rien à raconter : ce sont les plus beaux Noël de ma vie ; j’en ai toujours la nostalgie et je n’ai jamais retrouvé cette atmosphère.
C’est pourquoi Noël me paraît toujours un peu triste.
Jean N. Répondre
On n’a jamais fêté Noël dans ma famille mais je comprends, Clodomir, votre nostalgie. Noël est maintenant la fête de la Grande Bouffe et de Bacchus !