Dieu est mon Compagnon, mon Frère, mon Père. Et pourtant
Il m’a d’abord été imposé comme un juge implacable. Dans mon enfance, les adultes m’ont parlé de Lui ne permettant pas le doute. Douter, était déjà une cause de damnation. Incapable de vivre hors du péché, ma principale prière se résumait en demande de pardon. Je lui demandais également quelques faveurs, par exemple : de bons résultats scolaires, un temps favorable pour l’exploitation de notre ferme, un budget de ménage plus facile, etc...<
Dès mon adolescence, je me permettais le doute. Les adultes avaient peut-être trouvé un moyen de nous discipliner plus facilement. Cependant, je devais admettre que je ne pouvais me passer de Dieu, sans lui je ressentais immédiatement que le diable s’emparait de moi. Et là, je préférais le bien au mal. Jusqu’à l’âge de vingt ans, j’ai mené un combat sans pause.
Dans ma vie d’adulte, j’ai entamé un dialogue permanent avec Dieu. Progressivement, Il est devenu un compagnon, un frère et surtout un père. Je le remercie avant tout de ne pas m’avoir abandonné. Avec l’âge, mes doutes s’estompent, ma foi se renforce, s’incruste, devient certitude. Sans Dieu, je serais perdu et désespéré. Avec Lui je suis fort et libre. Quand les autres me déçoivent, je prie dans n’importe quel environnement. Quand je suis déçu par moi-même, je me réfugie dans un lieu de culte et là, la prière m’émeut parfois aux larmes. Je reçois chaque fois la paix et le pardon demandés.
Ce qui se passera de l’autre côté,
Quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité,
Je ne le sais pas.
Je crois, je crois seulement qu’un Amour m’attend.
chantal Répondre
si Dieu existe et je n’ai aucune certitude, alors j’ai à côté de moi un Dieu faible et muet mais tout est possible. Et j’ose croire enune force cosmique à laquelle nous sommes reliés et pourquoi pas à la réincarnation qui permet de répondre à certaines questions. Nous ne pouvons ni prouver l’existence, ni la non existence de Dieu et croire doit être très rassurant.Je balance entre les deux !