Née à Anvers, francophone, ayant fait mes études en français , ayant toujours eu des cours de flamand. Nous parlions toujours le français en famille. Ma mère étant wallonne, mon père d’origine anversoise, médecin, connaissait évidemment parfaitement le flamand. Mon mari originaire d’Anvers également, était élevé en français mais dés le jeune âge était plongé dans les écoles flamandes. Il a continué ses études universitaire en français puis en flamand pour poursuivre au mieux sa carrière de juriste.

Nous avons eu 5 enfants élevés à Anvers dans leur jeune âge puis, de commun accord, nous avons désiré vivre à Bruxelles , d’une part pour l’avenir de la profession de mon mari, et d’autre part pour l’avenir des enfants.
Je ne l’ai absolument pas regretté.Les francophones désertaient de plus en plus cette magnifique ville où nous ressentions déjà bien des difficultés à être parfaitement intégrés.
Nous avons tout fait pour que les enfants soient parfaitement bilingues habitant quelques années à Wemmel, commune à facilité et à Grimbergen aujourd’hui, commune flamande.

Je peux vous dire que jamais nous n’avons eu la moindre difficulté d’adaptation ni en commune à facilité et sûrement pas aujourd’hui en commune flamande à Grimbergen.
Les gens sont charmants et aident aussi les francophones dans la traduction d’un mot en français.

Je ne connais pas parfaitement le flamand ayant poursuivi mes études en français, mais j’ai toujours montré la bonne volonté de m’adapter et de communiquer avec le public flamand, de plus je peux dire que dans tous les magasins les gens connaissent les deux langues.
Je suis désolée de voir où nous en arrivons aujourd’hui.Ne pas communiquer entre nous me semble très grave et ce sont les francophones qui vont en subir les conséquences.
Le problème semble réellement très difficile mais nous comptons sur l’intervention de notre "explorateur" pour essayer de trouver une solution au plus tôt. Il est très important aussi de ne plus perdre du temps, l’urgence est là et je crois que nous sommes tous concernés dans cette situation , encourageons nos amis à connaitre les deux langues, et n’oublions pas de nous interroger.Je suis très fière de dire que mon mari, parfaitement bilingue, a travaillé comme président de chambre dans les deux langues pendant toute sa carrière à Bruxelles et aujourd’hui à ma grande colère, nous voyons que les chambres vont être divisées et que les primes du bilinguismes ont été accordées à partir du jour de son départ(justement parce qu’il y a trop peu de bilingues) ...et que le travail était immense...nous attendons la suite des événements......

Courageusement il a énormément travaillé et s’est toujours mieux senti et compris en milieu francophone.Actuellement, il a encore deux commissions juridiques bilingues, ...mais il n’a aucun problème linguistique. Je crois réellement que c’est l’extrémisme qui gâte tout.
Nous désirons une Belgique unie qui s’entende parfaitement et disons non au séparatisme.

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