Mon fils a de bons résultats au cours de neerlandais !
Les études en général ça va. On fait ce qu’il faut, juste assez pour respecter la moyenne. Point trop n’en faut n’est-ce pas surtout à 17 ans !
Sa sœur aînée me demandait souvent de l’aider à répéter ses leçons de néerlandais. Pas simples les textes et les thèmes abordés en rhétorique. Je me dis que ce genre d’étude de la langue ne mène absolument pas à faciliter l’expression verbale. Pas question de l’envoyer faire des achats dans une boutique en parlant le flamand. Elle est très vite coincée.
Mais son frère, s’il a de difficultés dans certaines branches, de toute évidence par manque de travail, n’a lui aucun problèmes en néerlandais !
On se pose la question : - Est-il doué pour les langues ?
L’explication est bien plus simple.
Etant le troisième enfant de la famille il a tout naturellement commencé très tôt les sorties tardives de fin de semaine.
Si un copain dispose d’un véhicule, on s‘éloigne, on sort de Bruxelles, on va voir comment s’amuser ailleurs. Et on découvre les discothèques en Brabant flamand !
Ne me demandez pas où cela se situe ni comment cela s’appelle. Ce que j’e sais c’est que c’est en territoire flamand.
On rencontre d’autres jeunes, on discute et surtout... on drague !
Pour draguer les filles en français, pas possible, elles ne comprennent pas ( ou alors elles font semblant). Donc on commence à parler en anglais. Ca va pendant un quart d’heure mais vite la fille se lasse et finalement on se débrouille en néerlandais.
Eh bien vous me croirez si vous voulez mais mon fils a fait des progrès soudains en peu de temps :
Maman, la drague en néerlandais rien de tel !
Cela me décomplexe c’est marrant et tu sais les filles flamandes ... des canons !
Une façon amusante d’apprendre la langue de l’autre.
Dorénavant, quand il rentre tard, trop tard à mon sens, je me rassure en pensant qu’il révise.
anne-marie falise Répondre
un tres bel exemple d’immersion, Jeannine. Le mien est plus banal : je suis allée passer quelques jours à Ostende et au cours de mes promenades, j’ai rencontré plusieurs personnes néerlandophones qui toutes, devant mes efforts pour baragouiner leur langue, se sont mises à rire et à faire, elles , plein d’efforts en français. je ne pense pas que tout le monde se laisse influencer par les médias et les politiques. Moi, j’ai ressenti un vrai refus du conflit chez les quidam que nous sommes. anne marie falise