Et si je devais écrire aujourd’hui au petit garçon que j’étais que lui dirais-je ?
Je lui dirais d’abord que la vie vaut la peine d’être vécue.
Je lui dirais que voir une nouvelle la vie se développer est une expérience incroyable, un cadeau un miracle.
Je lui dirais qu’on peut arriver à faire ce qu’on aime mais pour cela il faut être attentif aux opportunités. Il m’a fallu bien des années pour faire le boulot qui me plaisait vraiment.
Je lui dirais que la vie vous réserve des surprises parfois franchement mauvaises, des drames qui semblent insurmontables. Pourtant, même dans ces cas, il est possible de rebondir… de renaitre.
Je lui dirais ne pas regretter la plupart de mes choix principaux.
Je lui dirais aussi avoir fait des erreurs, mal jugé des situations, m’être laissé entrainer là où il n’y avait pas d’avenir, d’avoir blessé et offensé des personnes pas toujours volontairement.
Je lui dirais ne pas savoir qui est Dieu, mais être convaincu qu’en chacun de nous il y a une part de divin et qu’il de notre devoir de le développer et le découvrir chez les autres. De plus en plus, je suis habité par la certitude que nous sommes toutes et tous reliés, reliés aux autres personnes tant les vivantes que celles qui ne sont plus sur terre, reliés à tout le vivant plantes arbres, reliés aussi à la terre aux planètes, aux astres.
Je lui dirais que petit je regardais les grands et avais hâte de grandir et j’ai eu raison.
Je lui dirais qu’enfant j’étais trop timoré, craintif, que j’avais peur des autres et de leur jugement, même peur de mes parents et pourtant, paradoxalement, j’ai été audacieux. A deux ans j’ai escaladé le portail de clôture en grimpant sur mon tricycle pour aller voir des moutons. Toujours j’ai eu envie d’aller loin à l’étranger.
Je lui dirais surtout que celle qui est ma compagne de vie a révélé en moi des capacités nouvelles ce qui m’a permis de réaliser des choses que jamais je n’aurais imaginé faire. J’ai vécu des moments de très grande intensité dans les hauts et dans les bas, les extases et les drames, les rires et les larmes, parfois en même temps.
Alors pour finir je lui dirais « aie confiance en l’avenir et vis pleinement le moment présent » !