Dès ma première année de secondaire à Saint André Ramegnies Chin, près de Tournai, en 1958, les religieuses nous ont proposé d’avoir une correspondance avec une étudiante congolaise. J’ai accepté de suite et suis restée en correspondance avec Eloïse Nunanga pendant plusieurs années. Elle me parlait de ses cours, très peu de sa famille. Le collège se situait à Kikwit. Nous nous envoyions l’une à l’autre des cadeaux. Je lui envoyais des livres et des instruments scolaires. Elle m’envoyait des petits tapis en rafia et des tout petits paniers.
C’est un souvenir qui ne m’a jamais quitté et m’a donné le souci de suivre l’évolution du Congo. Son nom aussi me revient dans la vie régulièrement. Ce fut une aventure et un bonheur.