La simplicité volontaire, on en parle beaucoup ! Qu’est-ce ?

 Une mode de vie alternatif, simpliste, volontaire ... vraiment volontaire ?

 Pour quelques bobos privilégiés occidentaux ou pour tous ?

 Une remise en cause du "système", de notre "imaginaire colonisé" ? ou une pure utopie ?

Certains seniors d’Ages & Transmissions se sont lancés dans l’aventure !

Et vous, quel que soit votre âge, qu’en pensez-vous ?

ENTREZ DANS NOTRE DEBAT ET REPONDEZ BRIEVEMENT A NOTRE ARTICLE !

Témoignages autour de la simplicité volontaire :

 François V. ...
 Lucienne E. ...
 Marie V. ...
 Nadine P. ...
 Bétrice D. ...
 Andrée V. ...
 Inès D. ...
 Sylvie ...
 Patrice T. ...
 Jean D. ...
 Michèle ...
 Jean P. ...

22 commentaires Répondre

  • Girouette Répondre

    La SV dans une société opulente comme la nôtre c’est juste prendre de la distance par rapport à l’accumulation des biens qui nous entourent et qu’on nous pousse à en détenir toujours plus. Nous sommes devenus des Etres Consommateurs. La SV ne veut pas dire frustration, pauvreté, négation, archaïsme. C’est d’abord "réfléchir" et "faire des choix" dans un monde qui nous noie.
    J’ai pu lire que certains s’insurgeaient contre un mode de fonctionnement qu’ils trouvent dépassés. La SV ce n’est pas "retourner" à un temps qui n’existe plus. C’est enfin oser affirmer ses propres choix face à l’Empire de la Consommation. Est-il utile de travailler autant pour gagner autant ? A quoi passe notre argent ? A quoi passent nos temps de loisirs ? Qu’en est-il de nos liens aux autres ? Qui sommes-nous finalement ?
    Pour ceux qui parlent de l’autre partie du monde qui vit dans une "misère noire", celle-ci est, en grande partie, la conséquence de notre propre système. Pousser cette partie du monde à fonctionner comme nous, c’est les amener dans la même aberration dont nous essayons de sortir aujourd’hui !

  • Alexandre Répondre

    Je n’ai pas lu l’ensemble des écris du forum, cependant, je m’interroge quand même sur le fond du débat... La simplicité volontaire est-ce simplement des personnes qui accepte de consommer moins ? Selon moi, ce sont surtout des personnes qui jugent qu’il n’est pas nécessaire de se tuer au travail, de vivre dans l’urgence, dans le stresse dû à la temporalité de l’immédiateté de notre société.
    En faite, l’idée je pense de la simplicité volontaire est de considéré que le travail n’est pas le bonheur, donc ils travaillent moins pour avoir plus de temps pour eux-même, pour leurs loisirs et donc leurs bien-être. Si il y a baisse de la consommation, c’est un simple choix à faire pour pouvoir travailler moins !
    Après effectivement ajouté une démarche écolo, de la décroissance ou toutes autres valeurs, c’est encore autre chose.
    Soyez juste heureux... Alors TRAVAIL=CONSOMMATION=BONHEUR ??? chacun verra midi à sa porte.
    Alexandre (European Support)

  • Pierre Répondre

    Je reste convaincu que les principes que l’on défend ici sont très valables mais malheureusement je suis un pessimiste et je pense que même si on fait 100.000 ateliers de SV dans le monde, ceux qui ont le pouvoir ne sont pas prêts de nous en céder la moindre parcelle et que donc c’est un peu inutile d’essayer de faire bouger les choses parce qu’elles ne bougeront pas.

  • Dominique Répondre

    Je pense que notre société a beaucoup évolué. Nous aussi, nous devons évoluer. Il faut penser à la planète qui est vraiment en mauvais état. Je pense que dans ce domaine là, nous pouvons améliorer certaines choses. Moi, personnellement, j’ai été privée pendant la guerre ; ensuite j’ai profité, comme vous, de la croissance, des bonnes « choses », des voyages, que je continue. Par contre depuis quelques années je me pose des questions, comment évoluer. La SV m’a apporté certains éléments mais j’avais déjà commencé cette réflexion avant, notamment dans le domaine de l’alimentation : je mange des produits biologiques depuis de nombreuses années. J’avais un père qui s’intéressait déjà à cela (au bio) il y a plus de 50 ans. La terre souffre beaucoup de tous les produits que nous lui ajoutons.

  • Philippe Répondre

    La SV, cela ne veut pas dire refuser la technique. Au contraire, il faut l’orienter vers quelque chose qui est plus efficace. La SV, c’est aussi pouvoir faire des choix p/ à des choses qui sont efficaces, inefficaces, nuisibles et donc pouvoir réorienter l’économie vers quelque chose qui soit un vrai progrès chez nous et chez les autres.

  • Sabine Répondre

    Comment sortir de la misère noire un pays comme l’Inde comme la Chine sans passer par l’économie, par la technique ? On ne peut pas rejeter tout en bloc. On ne va pas revenir au temps des cavernes, quand même ?!

  • Sylvie Répondre

    Ce n’est pas parce que la tâche est énorme qu’il ne faut pas essayer à toute petite échelle. En tant que personnes ayant accès à l’information, nous avons une responsabilité. Il faut que cela parte des gens qui sont suffisamment cultivés.
    C’est sûr qu’il faudrait des choix politiques, que c’est une toute petite goutte d’eau mais je pense qu’il y a quand même plus de gens qu’on ne pense qui essaient de faire bouger les choses . Petit à petit, il y a des réseaux qui se forment (par exemple via les groupes d’achats solidaires, les GAS). En tant que consommateur, on a un pouvoir de choix. On peut choisir de consommer ceci et pas cela. Et c’est peut-être ainsi qu’on peut peut-être faire levier, tout doucement. Je suis en partie pessimiste mais je ne veux pas tomber dans le catastrophisme.

  • Emile Répondre

    Le monde s’occidentalise. La Chine p.ex. s’occidentalise à 100 %. Les pays africains, ne demandent qu’une seule chose, c’est de s’occidentaliser. On voit toutes les migrations qui arrivent ici. Pourquoi ? Avec toutes les techniques, la télévision, tout le monde croit que c’est l’Eldorado, l’Occident. Donc, tout le monde essaie de faire comme … A l’heure actuelle, du point de vue de l’effet de serre, ce sont les Etats-Unis et la Chine, les plus gros responsables.
    La SV en elle-même n’est pas suffisante pour changer cela.

  • Sabine Répondre

    C’est très « joli » de faire de la Simplicité volontaire dans un pays où tout le monde a à peu près le nécessaire pour vivre. Mais quand on a le malheur d’aller voir ce qui se passe au Caire ou un peu plus loin, alors on n’ose plus parler de SV.

  • Marie-Louise Répondre

    Moi aussi, j’ai connu les privations de la guerre ; ce qui influence énormément mon (notre) comportement. Je trouve qu’il y a un « gap » énorme entre les générations, entre ma génération et les plus jeunes, dans le sens de ne pas gaspiller, d’économiser.
    Mais j’ai été surprise il y a quelque temps par le fait de l’intérêt de beaucoup de jeunes sur ce sujet. J’ai un fils d’une trentaine d’années qui se sent très concerné par tout cela. Il n’a pas de voiture ; il vit simple au maximum. Donc je me dis que ce n’est pas qu’une réflexion de « vieux sage », cela interpelle aussi la jeune génération. C’est un sujet très global pour tous et intéressant à débattre.

  • Sylvie Répondre

    Moi, je n’ai pas été élevée dans l’opulence, donc, ce n’est pas difficile pour moi de pratiquer la simplicité volontaire. Je n’ai pas l’impression de devoir renoncer à des choses. Je me dis que c’est peut-être plus facile de renoncer à des biens, quand on a eu l’occasion de posséder tout au fil de sa vie que quand on a dans une phase de sa vie où on construit, où on commence à gagner sa vie et qu’on a envie d’en profiter.

  • Suzanne Répondre

    Cela est plus facile pour nous, les seniors, de faire ce choix de "simplicité "car nous avons connu une période de privation pendant la guerre, ensuite une période de croissance où nous en avons bien profité, et avec l’âge, la réflexion, le fait que nos besoins diminuent un peu, ce choix est plus facile pour nous que pour les jeunes qui ont été habitué à avoir beaucoup et qui maintenant doivent réfléchir sur un autre mode de vie qui n’est pas toujours évident pour eux car ils ont aussi envie de profiter de ce qui leur est offert.

  • Nicole M. Répondre

    Mais, moi, je la pratique tous les jours. Quand je vais au supermarché, je n’achète que ce dont j’ai besoin pendant la semaine. Je m’en veux à mort si je jette à la poubelle quelque chose que j’aurais du manger avant la date de péremption.

  • Le club des 4 Répondre

    Je réutilise les photocopies à l’envers en feuille de brouillon. Je trie mes déchets. Je fais du compost ...
    Et si au coin de la rue, on plaçait un petit poulailler "communautaire" !?

  • Brigitte Répondre

    Nous, les seniors, on est la génération qui avons eu de tout : on a été privé, on a ensuite scandaleusement dépensé, et maintenant l’âge aidant, les moyens ayant diminué, étant plus conscient de la réalité des choses, on diminue. Mais nos enfants, on les a éduqués dans la valeur de la réussite, du travail, d’avoir de l’argent. Mes filles sont convaincues ! Et qu’est-ce qu’elles font ? Elles ont des enfants, elles bossent comme des enragées, mais du coup, elles dépensent à tire larigot ! Et quand je leur dis : tiens, mais tu as encore changé de télévision, elles me disent : mais enfin maman, elle est vieille ma télé, elle a 4 ans ! Ma nouvelle télé, elle est plus chouette, elle prend moins de place et puis je travaille … j’ai quand même le droit de me payer ce que je veux. Qu’est-ce que je peux leur dire ? Je leur ai inculqué la valeur du travail, et de la « réussite » - la réussite passe-t-elle par l’argent ? –

  • Amanda Répondre

    Il y a quelques années nous avons déménagé avec ma famille, de Bruxelles au Canada. Nous avons eu des problèmes avec le container de meubles et finalement cela a pris 6 mois avant de recevoir tous les meubles. Donc pendant 6 mois, nous avons vécu en spartiate. Au début, c’était effroyable et puis petit à petit, on s’est habitué. Finalement au bout des 6 mois, quand ce contenair est arrivé, on s’est dit, mais qu’est-ce qu’on va faire de tout cela ? Je me suis dis à ce moment là qu’on s’embarrasse dans la vie de tellement de choses inutiles !

  • Claudine Répondre

    Quand j’ai lu les témoignages sur la SV, je me suis dit, j’ai aussi cela en moi, cette simplicité pour certaines choses. On se rend compte de tout le « brol » qu’on accumule dans la vie et qui n’est pas toujours utile. Mais je trouve que dans la vie, il faut aussi se faire du bien, cela participe aussi au bien vieillir. A trop simplifier, à ne pas acheter ceci ou cela, parfois c’est trop.

  • Nadège Répondre

    C’est important qu’Ages et Transmissions nous donne cette possibilité de réfléchir ensemble. C’est vrai que c’est une démarche personnelle mais qui nous change. En tant que personne âgée, en tant que parent, je pense que j’ai un devoir d’exemple. Pour moi, maintenant, cela va plus loin. Je me suis engagée dans un mouvement qui s’occupe des relations Nord/Sud, Oxfam et je me rends compte que c’est important d’aller beaucoup plus loin que de travailler cette SV juste pour soi-même.

  • Petit bouchon Répondre

    J’opte pour l"imaginaires colonisé" qu’il m’a fallu débusquer après quelques solides prises de conscience. Je me suis rendue compte que l’on ne fait pas cela en groupe car je me suis trouvée bien isolée et lorsque j’en ai parlé, les moqueries ont fusé et quelques personnes m’ont lancé un regard comme pour dire "elle est folle" !

    J’ai abandonné en vivant "comme tout le monde" et cela ne m’a pas rendue heureuse pour autant, bien sûr !
    Je suis donc, après toutes ces années, décidé à retrouvér mes réflexions d’antant, en quatrième vitesse.
    C’est vrai, parfois, je suis un meu marginale et je suis tellement plus libre, LIBEREE de contraintes que je n’ai pas librement choisies.

  • RAT VERT Répondre

    Pour jouer l’avocat dudiable, on pourrait faire ressortir que la S .V. risque de créer un accroissement du c hômage puisque nombre de " besoins" ne devront plus êt
    re comblés !Reste aussi à voir si la simplicité des uns sera la simplicité des autres :pas mal de récriminations en perspective.... Ceci étant , avons-nous encore une alternative pour notre Planète s’essoufflant ?

  • Adèle Répondre

    peut être une invention nécessaire de notre société de super consommation,il faut avoir ceci, cela etc... toujours plus pour être heureux alors que ! Mais tout est question d’éducation et de responsabilité et d’équilibre.

  • LA Répondre

    J’ai bien conscience et aussi envie de participer à la SV mais toutefois pas l’intention de revenir à l’âge des cavernes !

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