Ce récit est extrait du projet "Je raconte ma vie" dans un groupe multiculturel à la Fonderie en 2018
Né en 1954 à Ixelles, « je ne me reconnais plus dans la religion dans laquelle j’ai été élevé, la religion catholique. Par contre, j’ai une certaine forme de spiritualité qui est quotidiennement très importante. C’est de la contemplation, une recherche quasi-quotidienne sur le concept de méditation, des lectures et un répertoire de pensée. J’appelle ça mon grenier, ou une brocante. Les concepts qui le remplissent sont l’ébauche d’un chemin spirituel qui n’est certainement pas encore terminé. »
« J’ai beaucoup cru et je continue encore aujourd’hui à croire au Hasard, que j’écris avec une majuscule. Est-ce lui qui pilote tout ? Je crois également beaucoup dans les émotions et particulièrement celles que m’apporte la musique. Je ne sais plus qui a dit « Dieu doit beaucoup à Bach »… c’est très vrai. Le Hasard et la musique m’ont apporté un jour dans les oreilles un morceau de musique tibétaine et, même si ce n’est pas mon chemin spirituel actuel, en tout cas je porte au bouddhisme un certain intérêt pour l’instant.
La seule chose dont je sois sûr, c’est que je suis prêt face à la mort, qui ne m’effraie plus.
« Je ne sais pas si je crois en Dieu, je ne sais pas comment l’appeler mais c’est sûr, il y a une force… »
