La solidarité entre voisins, à quoi ça sert ?
Davantage de personnes dépendantes et isolées, une vie professionnelle plus longue, des finances publiques moins généreuses, une population en âge d’aider moins nombreuse…
L’avenir s’annonce-t-il irrémédiablement individualiste, consacrant le règne du « chacun pour soi » ou verra-t-il naître de nouvelles solidarités de proximité, entre voisins, entre proches, entre parfaits inconnus ?
La solidarité commence au coin de la rue : des immeubles « en fête » aux réseaux d’échanges de services, en passant par différents bénévolats, … quelle est votre définition, votre conception, votre expérience de la solidarité ? Où commence et où finit la « proximité » ? Est-il plus facile de donner que de recevoir ? Seriez-vous prêt à vous engager… ou comptez-vous sur les autres pour faire le premier pas ?
La solidarité de proximité : utopie pour les uns, combat citoyen pour les autres… de quel bord êtes-vous ?
Nous lançons ce « débat » en écho à la réflexion sur Les solidarités de proximité menée chez Ages & Transmissions en cette fin d’année scolaire, en collaboration avec l’asbl Question Santé.
Lucienne E Répondre
Ce n’est pas difficile de créer un climat de bon voisinage. Déjà, sourire, dire bonjour peut ouvrir des portes. Depuis une dizaine d’années nous organisons un apéritif de quartier en septembre lors de la journée sans voiture. C’est toujours un succès et des liens se créent. J’habite depuis 4O ans à Auderghem. A notre arrivée,les liens se sont tissés à travers les jeux des enfants sur les trottoirs. Beaucoup d’anciens sont partis et sont remplacés par de jeunes couples. Nous les intégrons le plus vite possible par des saluts de bienvenue. Ca ne marche pas avec tout le monde. Parfois il ne reste qu’un bonjour poli, mais ce n’est pas grave, c’est la liberté de chacun.En général c’est positif. Les trois à quatre "piliers" organisateurs se faisant vieux maintenant nous tentons de passer le flambeau aux nouveaux venus. Tout le monde est toujours content de participer mais mettre l’organisation concrètement en route est souvent laissée aux mêmes. Cette année, deux nouveaux arrivants ont participé à la mise en place, pas mal !
En établissant cet état d’esprit, il y a toujours quelqu’un de disponible pour venir nourrir le chat quand on part en vacances, pour aider une voiture capricieuse à se mettre en route, pour aider un(e) moins valide occasionnel à porter des sacs lourds, etc...
J’aime l’idée émise dans une réponse à ce débat de "petit village dans la ville". "Ca ne mange pas de pain", ça laisse la liberté aux plus solitaires de le rester, et ça m’est du baume au coeur.