Une identité en mouvement
Il y a quelques mois, nous avons démarré un projet autour d’une question qui pourrait paraître triviale : qu’est-ce qu’être belge ? Et pourtant, réfléchir à son identité est un ingrédient de base de la communication interculturelle.
Que signifie cette nationalité en termes de souvenirs, de valeurs, d’attitudes et d’attentes ? Être belge n’est pas être italien ou marocain, mais comment définir cette appartenance ? Et qu’en est-il des nouveaux Belges, de ceux qui souhaitent le devenir… ou pas ?
Dans une perspective interculturelle et intergénérationnelle, comment imaginer la Belgique inclusive de demain ? A l’ère du multiculturalisme mais aussi de la montée des nationalismes, quelle place donner à cette identité ?
À l’approche du bicentenaire, nous souhaitons approfondir cette réflexion sur une appartenance qui ne va pas de soi, fragmentée et perçue différemment selon les générations, les communautés et les régions.
Pour participer à l’élaboration de ce projet qui pourra donner lieu à la diffusion d’un outil d’animation, nous vous proposons une série d’activités.
Inscrivez-vous chez pascal agesettransmissions.be
Des ateliers avec des migrants et des jeunes seront organisés dans les prochains mois. Souhaitez-vous y participer et échanger avec d’autres publics ? Manifestez-vous auprès de Pascal pour constituer une liste de participants potentiels.
Deux rendez-vous sont déjà programmés :
- Jeudi 22 mai, de 17h30 à 21 h, Chambre de l’art et de la culture, rue Marcq, 11 à Bruxelles (quartier du Béguinage, métro sainte Catherine). Rencontre avec des migrants du parcours d’intégration.
- Mardi 27 mai, de 14h50 à 16h30, Institut de la Sainte Famille d’Helmet, rue Chaumontel 9, Schaerbeek. Rencontre avec des élèves de 5e secondaire de la section technique “agents d’éducation”.
“La belgitude a 50 ans : entre littérature et mémoire identitaire”
Conférencier : Marcus Keller, professeur de littérature, University of Illinois (USA)
Qu’est-ce que ça veut dire d’être belge ? Pour essayer de le définir, nous partirons de la littérature de notre pays, et surtout du concept de « belgitude », inventé il y a cinquante ans. Lors de notre conférence-atelier, nous replacerons ces notions dans le contexte de la mémoire d’après-guerre et postcoloniale, en nous appuyant aussi sur l’expériences des participants. Cela nous permettra de mieux comprendre comment l’identité de ce pays a constamment été transformée depuis 1945.
Jeudi 19 juin de 10h à 12h30, 20 rue Belliard à 1040 Bruxelles
Belgique : L’histoire sans fin, par François Janne d’Othée (Nevicata collection L’Âme Des Peuples), 2024, 88 p , prix 9 euros
Étrange territoire où vivent ces populations qui ne semblent plus partager de communauté de destin, mais qui ont pourtant bien plus d’affinités qu’on ne pense.
Ce livre invite le lecteur à un parcours plein de surprises dans ce pays étriqué mais si varié. Une diversité qui se reflète dans ses paysages et ses villes qui, à elles seules, valent le voyage.
Guerres, invasions, catastrophes, ... La Belgique a subi tellement de chocs qu’elle a fini par avoir le cuir épais, baigné de sa légendaire autodérision. Faut-il y voir un début d’âme belge, de « belgitude », ce concept flou qui masquerait la non-identité ? Et si c’était ce « creux » qui faisait à la fois son drame et son charme ?
Nous vous invitons à vous plonger à domicile dans la lecture de ce petit livre et à en débattre entre nous. Possibilité d’emprunter le livre sur demande.
Mercredi 3 septembre, de 10h à 12h30, 20 rue Belliard à 1040 Bruxelles
“Une Belgique en mouvement”
Écrire sur la Belgique, c’est parler de ses traditions, d’événements personnels qui nous rattachent à elle et témoigner de son histoire. C’est aussi parler de la Belgique d’aujourd’hui et rêver celle de demain.
Venez coucher vos souvenirs sur papier et laisser libre court à votre imagination !
Les jeudis 11 septembre et 2 octobre, de 10h à 13h, 20 rue Belliard à 1040 Bruxelles
