Dans une ville telle que Bruxelles,

 où un habitant sur deux est d’origine étrangère

 où différentes communautés se côtoient plutôt qu’elles ne vivent ensemble,

 où des peurs réciproques s’installent de manière insidieuse

Comment réagir pour mieux vivre ensemble à Bruxelles ?

Quelle est VOTRE réponse à cette question ?

Répondez dès maintenant à notre débat !

64 commentaires Répondre

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Promouvoir les ajustements concertés

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Lutter contre le chômage et la discrimination.

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Limiter l’immigration, avoir une politique d’asile efficace, lutter contre les mariages blancs, gris, forcés, les mariages exogènes où on va chercher qqn dans son pays d’origine.

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Par rapport aux médias : ne pas diaboliser les étrangers, ne pas se focaliser sur le voile, de manière générale, améliorer l’image des populations immigrées dans les médias.

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Améliorer l’éducation des enfants, miser susr l’apprentissage et la maîtrise d’une première langue nationale pour tout le monde. Si possible, en connaître, une deuxième.
    Avoir des cours de philo, de religionS dans les écoles.

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Instaurer un service civil obligatoire pour augmenter la mixité sociale. Eviter les quartiers guettos, promouvoir les logements sociaux mixtes. Favoriser la mixité socio-culturelle dans les écoles bruxelloises.

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    promouvoir pour tous une charte de citoyenneté (connaissance de la loi, des valeurs du pays d’accueil)

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    voter pour quelqu’un d’origine étrangère ; voter pour les partis plus ouverts aux personnes d’origine étrangère.

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Oser le débat avec notre entourage y compris sur les sujets qui fâchent et y compris dans les partis de gauche.
    Oser témoigner de nos rencontres.

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    former les professionnels (p.ex. de la sécurité) qui sont en contact avec des étrangers à la communication interculturelle

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Mieux se connaître aussi par des lectures, spectacles, films, théâtre, se tenir au courant de l’actualité...

  • Groupe de réflexion interculturel Répondre

    Favoriser et participer à des rencontres intergénérationnelles et interculturelles : dans le bénévolat, dans son quartier et sa vie quotidienne : installer des bancs à palabres, créer des ponts entre les communes : jumelage de St Josse et Woluwe-Saint-Pierre !

  • Claude Répondre

    Je trouve qu’il faudrait plus de mixité dans les quartiers, les rues, les immeubles, moins de guettos.

  • Jacqueline S. Répondre

    Faire connaissance avec ses voisins ! Même entre belges, ce n’est pas toujours facile. Sourire !

  • Marie-Claire Répondre

    Respecter son voisin, qui qu’il soit et respecter l’ordre qui nous permet d’avoir une qualité de vie.

  • Anonyme Répondre

    Quand je rencontre une maman étrangère avec un enfant, je vais vers l’enfant, félicite la maman et la conversation s’engage ...

  • Danielle Répondre

    Mieux vivre à Bruxelles, c’est dépasser nos peurs ... oser traverser un quartier moins connu, oser parler à l’autre, offrir un coup de main. Ce sont des gestes prometteurs de nouveaux possibles.

  • Mihal Répondre

    Toujours faire le premier pas.

  • Claire Répondre

    Aiguiser la curiosité des belges d’origine envers les autres cultures. Utiliser des livres d’auteurs étranger dans les bénévolat "coup de pouce" avec les enfants d’origine étrangère afin que l’enfant aie plus de confiance en lui et donc risque moins d’être agressif ...

  • Marie-Paule Répondre

    Pourquoi parler d’autrui en terme d’appartenances religieuses : les musulmans, les juifs, ... plutôt qu’en terme d’appartenance culturelle : ... arabe, africaine, ...

  • Yvonne Répondre

    Il est urgent de faire bouger les politiques pour encadrer les jeunes dans l’apprentissage de la langue. L’avenir, ce sont les enfants d’aujourd’hui.

  • Jacques Répondre

    Réagir aux nombreux mails racistes sur le net : vaste programme !

  • LUcie Répondre

    Se parler entre personnes de cultures différentes ne fut-ce qu’à la sortie des classes. Etre ouvert aux copains étrangers de nos enfants et petits enfants.

  • Kitty Répondre

    Parler davantage avec les "autres" de choses qui nous sont semblables : problèmes d’enfants, maris, boulot !

  • Anne Répondre

    J’ai participé aux réunions avec l’institut de la vie ; beaucoup d’intérêt, trop peu d’occasions de ce genre !

  • Anonyme Répondre

    Déjà la courtoisie dans les transports en commun !

  • Sylvette Répondre

    Apprendre et parler la langue de l’autre.

  • Lucienne Répondre

     oser la rencontre avec l’autre
     s’intéresser à ce qu’il mange, ce qu’il fête, comment il vit
     fréquenter les quartiers, magasins, où vivent des communautés différentes

  • Anonyme Répondre

    Que fait-on pour former les futurs journalistes et changer la façon de s’exprimer des médias ? Pouvons-nous leur faire savoir qu’ils sont trop négatifs ?

  • Danielle G. Répondre

    Considérer l’autre comme un interlocuteur intéressant, quel qu’il soit.

  • Paul Répondre

    Relai d’une suggestion d’une femme d’origine marocaine : "il y a beaucoup d’associations de femmes. Les choses ne changeront que quand les hommes de notre culture participeront aussi à ce genre d’associations."

  • Nadine Répondre

    Tous en général n’ont pas peur des femmes et filles musulmanes. Par contre, tous, majoritairement, ont peur des hommes et garçons musulmans.
    Ma solution : ne regarder et ne sourire qu’aux femmes et à tous les petits "adorables".

  • Martine Répondre

    Ne sommes-nous pas tous dans le même bateau : prix des loyers, manque de travail, de formation, ...

  • Michel Répondre

    Afficher toutes les communications, enseignes de commerce, affiches en français, néerlandais, aussi grandes qu’en langue d’origine.

  • Anonyme Répondre

    Aller dans quelques commerces, avoir un contact vrai et sincère et très vite une relation s’établit !

  • Colette D. Répondre

    Inviter un jeune homme d’origine maghrébine et diplômé en Belgique à venir se joindre à une des réunions de réflexion !
    Remercier même après coup pour la place cédée dans les trams.

  • Monique Répondre

    Mieux vivre ensemble à Bruxelles, ce n’est pas seulement avec les étrangers. Nos compatriotes ne sont pas toujours enclins à nous sourire. J’ai parfois plus de visages sympas dans la communauté maghrébine !

  • Maggy Répondre

    Au sein de notre association à Auderghem, c’est toujours avec plaisir que nous accueillons des personnes étrangères qui nous permettent d’ouvrir notre esprit.

  • Marie Répondre

    Examiner nos préjugés. La situation des Roms, e.a., me préoccupe.

  • Raymonde Répondre

    Soutenir davantage les associations qui font l’alphabétisation en français et néerlandais.

  • Danielle Répondre

    Soutenir les politiques qui ont des initiatives comme le décret "accueil".

  • Michel Répondre

    Mieux organiser la vie en société (communauté de voisins) et essayer d’éviter les ghettos.

  • Suzanne Répondre

    Avoir un à priori favorable envers chacun avant de voir les différences.

  • Anonyme Répondre

    Nous devons être accueillants vis à vis des immigrants, c’est évident mais ceux qui ont la nationalité belge devraient se comporter comme des belges et s’intégrer et non exiger de nous plier à leurs coutumes et religion.

  • Nicole Répondre

    Je souris et fais des "bonjour" aux petits-enfants à l’arrêt du bus ou dans le métro.

  • Cathie Répondre

    S’ouvrir aux maximum aux autres cultures en allant voir des spectacles, des expos, d’autres manifestations artistiques pour mieux comprendre et se familiariser avec d’autres civilisations. L’art rapproche beaucoup !

  • Anonyme Répondre

    Dans les grands immeubles, il y a des ascenseurs ; dire bonjour et sourire aux autres usagers quelque soit leur âge et leur couleur de peau !

  • Gisèle Répondre

    J’ai un jardinier africain. Il a cru m’entendre dire que je me méfiais de lui. Il n’en n’était pas du tout question. Comment lui prouver qu’il n’en était rien ? Je lui ai montré ma sympathie.

  • Michèle Répondre

    Etre bénévole à l’ONE est un bon moyen pour communiquer avec d’autres commaunautés (pour moi, à St Gilles).

  • Anonyme Répondre

    Mieux se connaître, oser le contact avec l’autre. Ne pas se décourager si le premier contact n’est pas facile ...
    En tant qu’homme, j’en fais parfois l’expérience avec les femmes musulmanes ...

  • Anonyme Répondre

    Dans un esprit d’ouverture à l’autre, s’unir tous pour dénoncer les discriminations, et ce, dans l’espace public

  • MIchèle Répondre

    Organiser un ciné-club interculturel : projection de films permettant de mieux connaître certains aspects des différents pays, ensuite débattre.
    Mais aussi, dire bonjour au chauffeur de bus, qu’il soit belge ou étranger, d’ailleurs !

  • Annie Répondre

    Accentuer les démarches des comités de voisins : fêtes de rue, pic-nic etc ... Cela marche !

  • Jjeannine K Répondre

    excellent Lucienne !

    je fréquente régulièrement les marchés ’colorés’de Molenbeek et Anderlecht

    j’y rencontre les mêmes marchants qui me reconnaissent

    je fais alors partie de la minorité

    j’y ai dégusté un délicieux thé à la menthe,

    je voyage sans aller bien loin

    J K

  • Mohamed Lamarti Répondre

    Salam a tous

    se connaitre et s’entre connaitre pour vivre ensemble sur le long terme est une nécessité.
    pour les modalités pratiques il existe des milliers de possibilité servi par notre créativité plurielle.

    Quel source d’épanouissement.

  • salsadivina Répondre

    Hello,

    vivre n’est pas une fatalité mais devrait être une sérénité d’actions au quotidien pour que la transhumance nous rattache au principe que : "l’être humain naît bon"
    je crois que notre société a développé un talent dans la créativité, dans l’apprentissage de talents ; cette voie je l’emprunterai afin de créer une solidarité intergénération, interculturelle en slogan le bénévolat (ceux qui disposent de temps devrait l’nvestir plus dans le long terme avec une autre vision de notre société) que ce soit comme dans les écolés ; dans les structures d’aides ; de soutien de toute sorte afin qu’un tout à chacun s’enlisse dans un engagement solidaire.
    Exemple, ceux qui ont du temps devrait avoir la possibilité d’intervenir dans l’aide de ceux qui n’en ont pas et dès lors considérer non seulement l’argent mais aussi la disponibilité de temps.
    Car ce serait une manière de responsabiliser et de donner une vraie place dans la reconnaissance de notre différence.
    Exemple, apporter un appui à toutes les mamans travaillant et étant fortement chargées ; ou ceux qui sont pensionnés ou au chômage pourraient donner de petits cours de leurs talents dans les écoles : ou un cours de philosophie sur ce que représente la création d’une famille et quel impact dans notre société économique et dans notre confession ou pas.
    je crois qu’avec la crise, on se rend compte que l’on est appauvri émotionnellement et que l’argent devrait être géré différemment.

    Car l’individu a besoin du groupe pour exister ; comme il a besoin de l’air pour respirer. Il y a des sentiments qui transpercent même au-delà des silences, de la non-action. Il y a des reflets qui ne s’estompent pas sur le seul fait d’avoir des visions différentes.

    je creuserai à fond
    le biologique devrait avoir une meilleure considération dans le quotidien (ex. une mère enceinte, un père avec trop de responsabilités : auxquels aucun enseignement ne les a préparés

  • Sange Kapella Répondre

    En se respectant l’un l’autre et en regardant plus loin que nos différences réciproques.

    "Se respecter" ne signifie pas "faire semblant de se respecter", mais le vivre réellement.

    Sange Kapella

  • Martine L. Répondre

    je suis d’origine carolo mais c’est ma profession qui m’a conduite à Bruxelles...... j’aime cette ville cosmopolite et colorée, cette multitude de langues différentes qu’on entend dans les jardins, dans les rues..... depuis que j’ai arrêté de travailler j’ai volontairement choisi d’habiter dans un quartier social où toutes les nationalités vivent et se mélangent, alors que je vivais depuis 22 ans dans un quartier européen où les gens ne se disaient même pas bonjour...... maintenant, quand je jardine devant ma petite maison ou que je suis dans la rue, les gens de passage me saluent, me sourient, les enfants me demandent "si le chat est à moi" ou "comment s’appelle cette fleur-ci ?" ...... et je n’ai absolument aucun problème de voisinage ..... je me sens chez moi avec eux, j’aime cette proximité où on peut faire connaissance et où les barricades tombent justement parce qu’on apprend à se connaître......
    je n’ai même plus envie de voyager, d’aller à la mer, je suis bien ici, je me sens vraiment à ma place et j’aime échanger quelques mots avec les gens qui passent pour prendre leur bus ......il y a de la solidarité entre voisins , quels qu’ils soient et je me réjouis d’être bientôt à Halloween et de pouvoir distribuer des bonbons aux enfants déguisés qui viendront sonner à ma porte, comme chaque année..... je ne déménagerais plus pour tout l’or du monde.

  • christian Répondre

    Ce 16 septembre 2012, funérailles d’un espagnol de 86 ans, venu comme mineur à Charleroi dans les années cinquante. Une dizaine de nationalités à l’église.Dans la voiture qui nous mène au cimetière de Bruxelles : un couple d’espagnols, une péruvienne, une chilienne qui a fui Pinochet, une congolaise et une béninoise. On parle du défunt et aussi des circonstances qui les ont amenées en Belgique, de leurs enfants qui déjà sont d’ici.

    La congolaise est venue de Liège et y retourne ce même soir après avoir recherché les enfants de sa fille à l’école de Wemmel. La béninoise vit à Machelen et ne connaît que les abords de la station Rogier. Les loyers à Bruxelles ne sont plus abordables.

    En 2009, Dilma Rousseff, fille d’un émigré bulgare et actuelle Présidente du Brésil propose à Lula, dans le cadre du PAC (Programme pour l’accélération de la croissance)"Ma maison, ma vie" : construction de 250 mille logements pour les moins nantis. Lula, enthousiaste, porte ce programme à un million*.

    Alors quoi chez nous ? Tolérance zéro, des policiers partout, des prisons à dédoubler, des impôts pour sauver les banques. Ou un visionnaire le regard porté vers l’avenir faisant confiance à cette nouvelle génération fruit de l’interculturalité avec une relance de la construction pour le bonheur de cinquante mille familles dépourvues. Un humain qui dirait : " Ce que le Brésil a fait, nous le ferons".

    * Ricardo Batista Amaral "A vida é coragem" A trajetoria de Dima Rousseff, a primeira presidenta do Brasil
    pg 198

  • Margarethe Répondre

    L’autre est mon frère ou ma soeur en humanité et pas un ennemi.

    Vivre ensemble c’est voir l’autre comme un être humain, ne pas me focaliser sur ce qui nous différencie mais sur ce qui nous rapproche.

    Quelles belles rencontres, quels beaux échanges même si nous ne sommes pas d’accord. D’ailleurs pourquoi devrions nous tous penser pareil.

    Par ailleurs je pense qu’il faudrait cesser de construire des ghettos, avoir plus de logements décents à loyer abordable, revoir la qualité de l’enseignement, responsabiliser les habitants de quelle qu’origine ils soient, en d’autres termes remettre en avant la citoyenneté.

    Les problèmes sociaux, économiques que posent la mixité d’une société doivent être clairement posés et ne pas devenir des slogans électoraux ou faire l’objet d’un refus d’information. Cette manière de faire entretient les rumeurs, la désinformation parfois effrayante qui stigmatisent une population sur base de situations individuelles. Le paradoxe est qu’au non de la lutte contre le racisme, le discours politique ne fait qu’entretenir les croyances sources du racisme primaire.

  • Kitty Répondre

    Mieux vivre à Bruxelles, c’est comprendre que la diversité de langues, de religions, de cultures est d’abord une richesse. C’est avant tout une ouverture d’esprit. C’est l’envie de faire, à Bruxelles, des voyages vers l’autre, vers les autres. C’est découvrir que ces autres sont souvent aussi désemparés que nous parce qu’ils ont tout à apprendre de nous et que nous avons tant de choses à apprendre d’eux. C’est aussi constater que ces autres partagent aussi tous les sentiments propres à l’être humain, que ce soit l’amour, la haine, les passions. Mieux vivre à Bruxelles, c’est simplement écouter son cœur, sa raison et tendre sa main.
    Anecdote : mon aide-ménagère, marocaine musulmane, vient de partir très enjouée..Ce soir elle va fêter un anniversaire et espère bien qu’elle pourra danser un bon "rock ’n roll" :
    elle adore Dany Brillant !!!

  • Marie-Noëlle Répondre

    Mieux vivre ensemble ! Combien le défi est différent d’une commune à l’autre ! Habitant WSL je n’ai pas vraiment de soucis de ce côté et je sens beaucoup de convivialité autour de moi. A une réunion électorale, certains se plaignaient de la proximité d’une école technique dont les étudiants n’avaient pas le comportement "adéquat" ! Ils font tache dans la commune qu’ils fréquentent aux heures de classe. Chacun doit y mettre du sien, accepter une mixité sociale qui donnera peut-être plus de chances à tous, mais aussi parfaire l’éducation et encadrer les déplacements de ceux qui manquent de respect à autrui.
    Dès que je me rapproche du centre ville, je comprends mieux les problèmes de proximité. Merci à A & T de nous permettre de rencontrer des personnes de cultures différentes pour apprendre à se connaître, se comprendre et s’apprécier !

  • Danielle Defawe Répondre

    Mieux vivre ensemble à Bruxelles, c’est se mettre en position d’égalité avec tout homme, toute femme. Ainsi, sans peur, on peut côtoyer l’autre Autre. Pour ce, il existe des gestes simples : sourires, coups de main,mots qui font du bien. Il y a aussi l’audace d’aller vers le moins connu : magasins, resto social, cinéma, théâtre...
    Une anecdote : Un cinéma de plein air au coeur du mois de juillet dans un quartier à haute densité immigrée. En pleine projection, il se met à pleuvoir. Un môme marocain crie tout haut "Jésus, Marie, Joseph !" Mélange de culture qui fit bien rire le public.
    Mieux vivre ensemble, c’est faire le pas vers l’autre. La plupart du temps, la réponse positive ne se fait pas attendre. Et pourtant, en chacun que de réticences ! A chaque fois que j’ose franchir "la barrière",un rayon de soleil brille sur ma ville.

    • lucienne E. Répondre

      journée bien remplie aujourd’hui à Ages et Transmissions. Le matin une réunion sur la multiculturalité à la rue Potagère à Saint Josse, l’après-midi le coup de pouce à l’école n° 1, rue Josaphat à Schaerbeek. Cela m’éloigne culturellement beaucoup de mon environnement habituel des quartiers résidentiels du sud-est de Bruxelles. Bon exercice pratique pour tester le mieux vivre ensemble à Bruxelles. Il fait beau, la rue qui descend devant A & T me conduit à la place Houwaerts vers l’arrêt du bus 59 qui doit me déposer à Schaerbeek. C’est "l’heure du midi", j’ai faim et mes tartines sont dans mon sac. Trouver un bistrot où je pourrais faire une pause et manger mon pique-nique ? Que des cafés turcs au public uniquement masculin ! Sur le pas de porte du bistrot face à l’arrêt de bus : un homme. J’ose, j’ose pas ? Allez, j’y vais avec mon plus beau sourire : "monsieur, je peux prendre un café chez vous et manger mes tartines ?" - "Bien sûr, madame, entrez". Il y a quand-même une dame qui sert au comptoir. J’entame mon repas. Je remarque que ces messieurs boivent dans un grand verre quelque chose de blanc avec un peu de brun. Je me décide à demander quelle est cette boisson. C’est du lait avec un "quelque chose" dont ils ne connaissent pas le nom en français. Courage, j’essaie ! Je n’aime pas trop mais le dialogue s’installe, on ne me regarde plus de travers, on me demande si j’habite le quartier, etc..La glace est brisée...des deux côtés ! Bonne recette, non ?

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