L’orage,
Mon trésor,
Quand il vient s’abattre sur toi !
Tu lèves les yeux vers le ciel, comme si tu le suppliais d’arrêter.
Ton visage se crispe, ton teint devient blême.
Je te cherche mon enfant, je ne te reconnais plus.
J’ai beau chercher ton doux visage, mais en vain.
Ta bouche se ferme, plus un son n’en sortira.
Tu es exaspérée, excédée, il te tient, tu es à lui.
Ton corps, tressaille, s’agite, se raidit, tu luttes contre lui.
L’orage vient de s’emparer de mon enfant.
Tu es vulnérable face à cette force de la nature.
Moi je suis impuissante, je te regarde, je me sens si petite devant
ce phénomène que l’on appelle l’épilepsie.
Enfin ! L’orage s’éloigne.
Une écume d’amertume apparaît sur tes lèvres bleutées.
Tu reprends lentement tes esprits, et tes yeux me cherchent.
Petit à petit je te retrouve mon enfant,
fatiguée certes, mais tu me reviens mon trésor.
Marie.B 08/10/2005.