Entrer dans l’église de Nominingue, dans ce village québécois des Hautes-Laurentides, ne m’avait jamais autant impressionné. Mireille marchait cérémonieusement sur le tapis rouge, dans la grande allée, au bras de son père. Elle était ravissante dans sa merveilleuse robe de mariée. Sa robe était courte et blanche. Ma fiancée, légèrement voilée, portait de jolies fleurs. Elle était coiffée d’un menu chapeau rond et blanc qui la rendait fort coquette. Ses cheveux, à la coupe sportive, encadraient des yeux pétillants et très brillants. Son regard se faisait généreux et flamboyant. Plus elle avançait vers moi, plus elle était belle et gracieuse. « Une vraie princesse!.Tous se retournaient longuement pour la regarder passer. Mireille affichait un large sourire des plus communicatifs.
Une fois à mes côtés, mon coeur et mon âme ont frémi comme les feuilles des érables et des bouleaux de notre lac Lesage. Un immense bonheur m’enveloppait totalement.
Tante Marguerite Patenaude se surpassait en chantant l’Ave Maria de Gounod. Jean Ragot, oncle et parrain de Mireille, bénissait notre union.
J’aimais profondément cette femme! La marche nuptiale m’envahissait jusqu’au plus profond de mon être. Parents et amis, témoins de l’heureux événement à tout point de vue réussi, nous regardaient passer avec joie et tendresse. Nous leur rendions leur précieux sourire. Notre charmante bouquetière Josée Fillion, âgée de cinq ans seulement, s’adaptait fort bien à tous ces moments de grande émotion.
Donald Lanthier St-Jérôme Québec (Canada)
Logo:L’église de Nominingue (Le Québec en images,CCDMD)